Redemption

J’ai rêvé de toi hier soir en me caressant.
Nous étions chez toi, une soirée douce, calme, je crois que je t’avais convaincu d’aller manger des huitres.
Discutions en terrasse, des morceaux de toi qui se dévoilent petit à petit.
Je crois que plus je te connais plus je t’aime. C’est assez précieux pour être souligné.

Là où mon fantasme a commencé tu étais en train de faire je ne sais quoi dans ta cuisine. Je me tenais debout dans l’embrasure de la pièce pour te tenir compagnie.
Tu t’es essuyé les mains et tu es venu vers moi pour m’embrasser. L’une de tes mains a saisi ma gorge et m’a coupé le souffle alors que ta langue taquinait la mienne.
Je ne me débat pas, j’écarquille à peine les yeux sur le coup de la surprise et de l’excitation, très impatiente de voir où le jeu va nous mener.
Tu me demandes si je suis prête à faire un nouvel essai. Maintenant.
Je cligne lentement des yeux en hochant la tête pour te faire signe que oui, et j’entrouvre les lèvres à la recherche d’un second baiser.

Nous deux, c’est compliqué. Les débuts ont été chaotiques et la suite que va prendre les choses dépend un peu de la façon dont on va réussir à se connecter dans le jeu.
Je le sais, tu le sais, j’essaye de ne pas trop y penser.

Ta main passe de ma gorge à ma nuque et tu me guides jusqu’à la table de ton salon. Tu me pousse à m’incliner au dessus du plateau et je pose mes mains à plat sur le verre de part et d’autre de mes épaules.
Provocante, je me cambre un peu.
Ta main pèse encore sur ma nuque quand tu approches ton visage du mien pour me souffler de remonter ma jupe et de baisser ma culotte. Tu fini en me mordillant le lobe de l’oreille et la sensation entre caresse et chatouille ajoute à mon excitation. Je veux que tu me touches partout.
Je m’exécute, je dénude pour toi mes fesses dans cette position impudique et je repose mes mains sagement sur le plateau. Et j’attends. Tu me maintiens toujours par la nuque et j’ai cruellement conscience de ton corps tout près du mien. Enfin ta main libre caresse mes chairs. J’exprime mon plaisir dans un soupir. Tes gestes sont lents, tu parcours mes reins, mes cuisses. Quand la première claque retenti je crie de surprise et de plaisir.
Ta main passe de ma nuque à mon dos, appuyant entre mes omoplates pour me maintenir fermement en place et te laisser je pense plus d’amplitude de mouvement.
Tu maltraite l’intérieur de mes cuisses, m’embrasse et me mord dans le cou, m’envoyant une foule de sensations conflictuelles. Sous toi, je me sens à la fois impuissante et avide de ton corps, de ton contact.
Je me rappelle nettement ta bite, ton sexe parfait prendre possession du mien dans une poussée lente et profonde, m’arrachant un cri à chaque va et viens.
Je te veux tellement, mon sexe pleure de désir et les coups pleuvent sur mes chairs, les enflamment, font tomber mon armure pièce par pièce.
Je sanglote doucement contre le verre de la table, le visage enfouis entre mes bras que j’ai ramené au dessus de mes épaules pour étouffer mes cris et cacher la douleur sur mes traits.
Je sais que tu sens les sanglots qui secouent mon buste car le rythme de tes fessées ont ralentis. Je ne sais pas si tu sais déjà que je suis prête, ou si tu t’inquiètes d’avoir été trop fort.
Tes doigts vont explorer mon sexe et le trouvent palpitant et humide. Tu m’embrasses sur la tempe et me fais remarquer mon état. J’acquiesce.

Tu me dis qu’il va falloir que je sois patiente car tu veux me maltraiter encore un peu avant de me faire jouir, mais que j’ai le droit de me caresser le clitoris si je le souhaite.

« Ca fait facilement 20 jours que tu es partie au milieu de la nuit. Je ne veux pas te punir pour ça mais est-ce que tu accepterais 20 coups de cravache pour fêter ton retour ?
– tu ne préfères pas une bonne pipe ? Je demande.
– non, j’ai envie de te voir faire un effort.  »

J’accepte.
Les premiers coups sont espacés dans le temps. Ta main sur mon dos m’empêche toujours de bouger mais te permet aussi de prendre la mesure de mes réaction. Mes doigts contre mon sexe subliment assez vite la douleur et l’intègrent à mon plaisir. Au dixième cependant tu enchaîne 6 frappes d’affilée et la morsure du cuir m’arrache des cris de douleur. Je ne bouge cependant pas. Je ne lutte pas, je t’offre cet effort tout comme tu m’offres toute ton attention.
Les derniers coups sont plus lents, entrecoupés de caresses sur ma peau hypersensible.
Je me redresse sur ton invitation et te reproche ton sadisme avant de voler un lent baiser sur tes lèvres. Tu me fais remarquer que tu ne me tenais plus et que j’aurai pu bouger à tout moment. Je baisse les yeux, confuse, tu me prends dans tes bras et je sens ton odeur, ta chaleur, tes bras qui m’enserrent et ton érection contre moi.

Tu me demande d’aller dans la chambre, de me déshabiller et de me mettre à genoux au bord du lit, dos à la porte. Je t’embrasse dans le cou et m’exécute.
L’attente me paraît interminable, j’essaye de savoir ce que tu fais aux bruits que je perçois. Est ce que tu te déshabilles, est ce que tu sors des accessoires ? Le bruit de la douche me renseigne. Je crois que tu veux à la fois jouer avec mes nerfs et calmer tes propres ardeurs pour durer plus longtemps.
Je te cache mon impatience. Je retiens toute manifestation d’agacement et ne me retourne même pas quand je t’entends me rejoindre dans la chambre.
Tu te presses contre moi et effleure doucement mes seins. « Je n’en ai pas assez profité » , tu me glisse. Les pointes sensibles se dressent sous tes caresses et très vite je suis de nouveau impatiente de te sentir en moi.

« Baise moi s’il te plaît.
– Déjà ?
– Finalement, tu veux dire.
– Je sais pas, j’hésite. Suce moi un peu pour voir, je regrette de pas avoir saisi l’occasion de profiter de ta bouche, tout à l’heure »
Je me retourne et m’exécute. Tu es debout au pied du lit, je suis assise au bord du matelas et penchée vers ton sexe lourd, qui durcis encore sous mes attentions.
Assez vite tu attrapes un preservatif, que je te prends des mains pour le mettre en place.
Tu me fais reculer sur le lit et t’installe entre mes cuisses, je jette mes bras autour de tes épaules pour t’attirer contre moi.
Je veux te sentir proche de moi, voir ton visage, dévorer tes lèvres.
La première pénétration est lente, comme tu sais que j’aime. Sa profondeur me coupe le souffle.

Ton regard me scrute, et te voir faire si attention à moi me bouleverse. Je suis complètement vulnérable et je te fais confiance pour m’emmener vers le plaisir.
Je t’embrasse comme si j’avais besoin d’oxygène.

« ça va ? Tu me demande.
–  Je te veux.
–  Je suis en toi là quand même. Si tu ne me sens pas je vais me vexer.
–  Plus que ça. Je veux que tu me prennes fort. »
Tu souris et me dit que je suis une belle petite salope avant de reprendre tes vas et viens.
Assez vite tu redresses mes jambes et ton sexe frotte plus intensément contre la paroi avant du mien et mon point G.
Je crie, tu m’encourages. Petite pute, vas y je crois que tout l’immeuble ne t’a pas entendu.
Ton bassin claque contre mes cuisses, ton sexe me fait presque mal tellement il me rempli et tes mouvements m’envoient vague de plaisir après vague de plaisir. Je sais qu’une partie de toi s’inquiète de voir l’orgasme arriver, je sens que tu tiens à me faire jouir, vraiment jouir. Confirmer notre complicité dans un de ces orgasmes qui font trembler tout le corps, aller arracher ta rédemtion jusqu’au fond de moi.

Tu ralentis. « Attends, je ne veux pas jouir, ça te va si on freine un peu et qu’on tente l’anal ? » Je souris, te traite de cliché de film porno mal dégrossis et t’embrasse. Je te tourne moi même le dos et te demande d’attrapper le lubrifiant le plus proche (vu qu’apparemment on collectionne tous les deux). C’est moi qui guide la pénétration, lentement. Je fais de mon mieux pour me détendre et lorsque les chose deviennent difficile je prend ta main et la guide contre ton clitoris en te soufflant « ne bouge plus, seulement les doigts ». Tu t’exécute et petit à petit j’ondule de plaisir sous tes caresses, m’empalant de fait centimètre après sentimètre sur ton sexe. Tu m’embrasses dans le coup, me mords, me chuchote que je suis à toi avant de gifler mes fesses et mes seins. Je crie, excitée à l’idée que tu puisses faire de moi tout ce que tu souhaites. C’est le point de bascule et je te supplie de tenir contre toi et de me baiser plus fort. Les spasme de plaisir qui me fauchent sont si voilents que je t’échappe et m’affaisse sur le lit. Tu en profites pour retirer ton préservatif et venir te masturber au dessus de ma poitrine. Je me caresse les seins, rêveuses, encore à moitié dans les brumes de mon orgasme quand ton sperme vient maculer mes doigts, ma peau. Tu jouis longuement et j’ouvre les yeux pour te regarder et regarder les jets de semence couler de toi sur moi.

Tu t’écroule enfin à côté de moi, on s’embrasse. J’éclate de rire avant de lâcher « ça, c’est fait. Je te préviens on recommence avant de dormir. J’en ai pas fini avec toi. »

 

 

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