Jeune homme avenant et respectueux, aucun tabou et hygiène irréprochable, disponible pour rencontres éphémères avec un maître-mot : plaisir
Vous en avez probablement lu des centaines comme ça, et peut être même que votre propre annonce ressemble à ça. Mais ne pas avoir de tabou, est-ce que c’est vraiment de l’ordre du possible ?
Bien sur, si vous êtes une personne bienveillante, vous êtes peut être capable de parler d’à peu près tout sans jugement, d’accord. Par contre avoir envie de la mettre dans le cul de votre partenaire une fois de temps en temps et rêver d’un plan à trois avec deux filles (ou toute autre configuration ultra populaire) ne fait pas de vous un étalon dénué de tabous.
En fait il suffit généralement de bousculer quelques secondes l’establishment hétéro-normé qu’on retrouve dans les pornos ( fellation, sexe vaginal, sexe anal, éjaculation comme fin de rapport) pour faire revenir un de ces hédonistes débutants sur leur opinion première.
Que dirais-tu d’un partenaire masculin ? d’une session pegging ? De jouer avec un kit d’électro simulation ? De mettre en place un scénario non-consent ? Les insultes ou l’exhib, ça te branche ?
La réponse est souvent assez limpide : “non quand même pas, lol”. Mon interlocuteur impliquant ainsi que les sexualités situées en dehors de son propre spectre sont anormales, et un sujet de plaisanterie.
Généralement je pointe à ces personnes que se prétendre “sans tabou” c’est être incapable de se projeter en dehors de ses propres fantasmes pour envisager l’extraordinaire variété des spectres de la sexualité.
Ce manque de recul vous disqualifie à mes yeux en tant que partenaire potentiel. C’est simple, c’est rapide, ça ne me demande pas d’y réfléchir à deux fois.
En général, face aux « sans tabous », je réponds : « ah ? Tu fais de l’uro ? Et tout ce qui est scato, ça te parle ? ». Voire je balance du naziplay. On se marre.
I ❤️ Tabou too.
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Mais ouais ! C’est pas une honte d’avoir des limites
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